Ces parents qui forcent leurs enfants à participer aux fêtes religieuses sans leur expliquer le sens.
Je parle en tant que papa.
L’autre jour, j’ai demandé à des jeunes s’ils connaissaient l’origine de la Fête des Lumières.
Leur réponse ? *C’est pour mettre des lumières partout !*
Même si je suis agnostique (prochain mot du mercredi https://lnkd.in/gbDJsRNH), ça m’a saoulé.
Parce que non, la Fête des Lumières, ce n’est pas juste des illuminations pour faire joli.
C’est une histoire de gratitude.
C’est une histoire de transmission.
C’est une histoire d’humanité.
Alors voilà ce que je propose aux parents et aux enseignants :
– Arrêtez de dire *parce que c’est comme ça*
– Arrêtez les *on a toujours fait comme ça*
– Arrêtez les *c’est la tradition, point barre*
À la place :
1. Racontez l’histoire de la peste qui menaçait Lyon
2. Expliquez comment les habitants se sont unis dans l’espoir
3. Décrivez ce moment où ils ont allumé leurs fenêtres en remerciement
4. Partagez les valeurs de solidarité et de reconnaissance
Et surtout :
Laissez vos enfants CHOISIR s’ils veulent participer.
Parce que la vraie transmission, ce n’est pas imposer.
C’est donner du sens.
C’est expliquer.
C’est permettre de comprendre.
C’est respecter le choix de l’autre.
Alors cette année, j’ai une idée :
Organisez un atelier créatif où les enfants inventent leurs propres lampions.
Mais pas n’importe comment :
– En recyclant des matériaux
– En racontant leur propre histoire
– En exprimant leur gratitude personnelle
Parce qu’un enfant qui comprend pourquoi il fait les choses est un enfant qui transmettra à son tour.
Un enfant qui choisit est un enfant qui s’engage.
Un enfant qui crée est un enfant qui se souvient.
Alors oui, la Fête des Lumières, c’est magique.
Mais c’est encore plus magique quand on en comprend le sens.
Quand on en fait quelque chose de personnel.
Quand on la fait vivre à sa façon.
Pas besoin d’être croyant.
Pas besoin de suivre les règles à la lettre.
Juste besoin d’être humain.
De transmettre des valeurs.
De créer du sens.
Et ça, c’est notre responsabilité d’adultes.
De parents.
D’enseignants.
De passeurs de mémoire.
PS : Oui je suis lyonnais, et alors ? 😀
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