La différence entre *Pourquoi ?* et *Qu’est-ce qui fait que ?* n’est pas une simple nuance linguistique.
Laisse-moi t’expliquer pourquoi (on a dit *qu’est ce qui fait que ?* b…l !) cette distinction est fondamentale, particulièrement dans l’éducation.
Imagine la scène : Lucas, 8 ans, rentre de l’école visiblement contrarié.
Approche classique :
*Pourquoi tu es en colère ?*
Réponse probable : *Je sais pas* ou *Parce que !*
Approche alternative :
*Qu’est-ce qui fait que tu te sens comme ça aujourd’hui ?*
La différence est subtile mais puissante.
Voici ce que j’ai appris de la psycho :
1. Le *pourquoi* peut être perçu comme un interrogatoire. Il pousse à la justification, à la défensive. C’est comme pointer du doigt, même involontairement.
2. Le *qu’est-ce qui fait que* ouvre un espace de dialogue. Il invite à l’exploration, à la réflexion. C’est une main tendue plutôt qu’un doigt pointé.
Hélène, psychologue et neuropsychologue, m’a confirmé que cette approche change radicalement la dynamique des échanges avec les enfants et les adultes.
Elle m’a raconté l’histoire d’Emma, une élève qui refusait catégoriquement de participer en classe.
Au lieu de lui demander *Pourquoi tu ne veux pas participer ?*, elle a essayé :
*Qu’est-ce qui fait que c’est difficile pour toi de lever la main ?*
Résultat ? Emma s’est ouverte, expliquant sa peur du jugement des autres.
Cette simple reformulation a créé un espace sécurisant pour l’expression.
J’en vois déjà certains avancer que c’est juste *une histoire de sémantique…*
Détrompe-toi !
Cette approche :
– Réduit les conflits
– Augmente la qualité des échanges
– Favorise l’introspection
– Développe l’intelligence émotionnelle
Alors, la prochaine fois que tu es tenté de demander *Pourquoi ?*, essaie plutôt *Qu’est-ce qui fait que ?*
Tu seras surpris des réponses que tu obtiendras.
Et toi, *qu’est-ce qui fait que* cette approche te parle… ou pas ?
Partage ton expérience en commentaire, je suis curieux de lire tes retours !
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