L’autre jour, j’ai rencontré un boeuf bourguignon qui m’a fait réfléchir.
Il m’a raconté son histoire, celle d’un boeuf charolais élevé dans le respect des traditions, au coeur de la Bourgogne.
Un boeuf qui vivait paisiblement avec ses lardons et sa famille, entouré de champs de carottes et d’oignons grelots.
Il me disait, tu sais Pierre, de nos jours, on stigmatise la viande.
On parle d’empreinte carbone, de consommation d’eau excessive. Des critiques qui viennent souvent de personnes qui n’ont jamais mis les pieds dans nos campagnes.
Ces mêmes personnes préfèrent les plats industriels, les protéines végétales transformées, les plats fades cuisinés à base de graines de quinoa, de soja et de tofu, oubliant le goût authentique d’un bon plat mijoté pendant des heures.
Même pour l’alcool, ils ne savent plus déguster les bons vins fabriqués avec amour qui nous accompagnent.
Ça me fait penser à ce qui se passe sur LinkedIn.
Aujourd’hui, on privilégie le contenu rapide, formaté, facile à digérer, pas trop complexe à comprendre.
Les influenceurs vendent des templates tout prêts à prix d’or, des recettes miracles pour réussir.
Les lectures en deviennent fades et rasoirs. Un peu comme le tofu.
Alors que, si tu utilises ton cerveau et tes petits doigts tout propre, tu peux arriver à produire des choses originales et savoureuses.
Il faut juste revenir aux recettes de nos grand-mères.
Se sortir les doigts du boeuf et y aller.
Je vous offre aujourd’hui deux cadeaux :
– Un guide des 140 templates à ne 𝗣𝗟𝗨𝗦 utiliser sur LinkedIn
– La véritable recette du boeuf bourguignon des bouillons parisiens, celle qui prend du temps mais qui vaut tous les posts formatés du monde
Pas besoin de liker, de commenter ou de vous abonner.
C’est gratuit, ça fait zizir, c’est comme ça.
Parce que parfois, le meilleur contenu est celui qui mijote longtemps, comme ce boeuf qui m’a inspiré, ose être différent.
Ose prendre le temps.
Ose être authentique.
Les meilleurs posts, comme les meilleurs plats, se savourent lentement, avec délectation.
La recette :
• paleron et collier de boeuf (2 kg environ)
• 1 l de vin rouge corsé
• 1 pied de veau fendu
• 1 oignon (200 g)
• 300 g de carottes
• 3 gousses d’ail avec peau
• 2 brins de thym 1 brin de romarin et 2 feuilles de laurier
• 4 baies de genièvre et 3 clous de girofle
• 1 poignée de farine
• 10 g de chocolat à 70 %
• 250 g d´oignons grelots
• 30 g de sucre
• 30 g de beurre
• 1 de maïzena
• 250 g de champignons de paris « boutons »
• 250 g de lard poivré
• 700 g de coquillettes
• sel fin et poivre moulu
Préparation :
1. La veille, faites mariner les morceaux de paleron et de collier de bœuf avec le vin rouge et la garniture aromatique (oignons, carottes, ail, thym, romarin, laurier, genièvre, clous de girofle). Conservez au frais.
2. Le lendemain, colorez fortement la garniture aromatique dans une grande cocotte en fonte. Ajoutez la viande marinée. Saupoudrez une poignée de farine, colorez légèrement puis mettez en cuisson avec la marinade, départ à froid. Ajoutez le pied de veau.
3. Faites cuire à faible frémissement, pendant4 heures. En fin de cuisson, décantez les morceaux de bœuf, et passez-les au chinois.
4. Contrôlez la cuisson : la viande doit être moelleuse. Réduisez légèrement le feu, rectifiez l´assaisonnement en sel et en poivre et l´onctuosité avec un peu de Maïzena diluée dans un trait d´eau. Ajoutez le chocolat.
5. Coupez le lard poivré en gros lardons. Poêlez rapidement avec les champignons boutons.
6. Pelez et faites cuire les oignons grelots répartis sur une seule épaisseur avec un fond d’eau, le beurre et le sucre. Laissez cuire à couvert jusqu´à évaporation puis « roulez » les oignons dans les sucs caramélisés.
7. Faites cuire les coquillettes à l´eau bouillante salée. Égouttez et beurrez légèrement.
8. Remettez les morceaux de bœuf en cuisson dans la sauce réduite. Ajoutez le mélange de champignons, d´oignons grelots et de lardons à la cuisson. Servez les coquillettes à part.
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Les templates :
Crédits templates : Kleo
Traduction : Deepl (j’allais pas y passer ma vie non plus).