Tu vois ces vidéos bizarres partout sur TikTok ?
Des requins à moto, Mark Zuckerberg en poulet, des bananes-chimpanzés…
C’est pas de l’art. C’est du business.
Bienvenue dans l’ère du « brainrot ».
Oxford a même fait de ce terme son mot de l’année 2024. Et il y a de quoi.
➡️ Ces vidéos absurdes sont générées en masse par IA
➡️ Leur but ? Pas te plaire, mais te surprendre
➡️ Juste assez pour contaminer les algorithmes
Derrière ce déluge de contenu débile se cache un marché structuré.
Les créateurs populaires de brainrot ne font pas ça pour rigoler.
Ils font des millions de vues et vendent leur guide ou formation à un prix entre 20 € et 70 € pour te dire de faire comme eux.
Le principe est génial dans sa médiocrité :
1. Tu génères du contenu absurde avec l’IA
2. Tu joues sur l’algorithme qui pousse le bizarre
3. Tu convertis ton audience en vues et en ventes de formations
4. Tu multiplies les profits à l’infini
C’est de la pollution numérique industrialisée.
Et ça marche.
Ces contenus accumulent des centaines de millions de vues.
Pas parce qu’ils sont bons, mais parce qu’ils sont conçus pour hacker notre attention.
Le problème ?
On transforme nos fils en décharges numériques.
On conditionne les algorithmes à privilégier l’absurde sur le pertinent.
Et pendant ce temps, des vrais créateurs galèrent à émerger.
Le pire dans tout ça ?
C’est que ça fonctionne parce qu’on clique.
On partage.
On commente pour dire que c’est nul.
Mais on alimente quand même la machine.
Je dis pas qu’il faut interdire. Mais au moins, soyons conscients de ce qui se passe.
Quand tu vois du brainrot passer, rappelle-toi : quelqu’un se fait de l’argent sur ton temps de cerveau disponible.
La prochaine fois que tu tombes sur une vidéo complètement WTF, pose-toi la question : qui ça enrichit ?
Tu avais remarqué ce phénomène ?
IA Brainrot TikTok
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