Tu jongles avec quinze choses à la fois ?
Bienvenue dans le club des épuisés.
Mais il existe peut-être une solution.
Elle vient d’un homme qui menait des guerres tout en réécrivant le droit civil français.
Napoléon.
Sa méthode ?
« Quand je veux interrompre une affaire, je ferme son tiroir et j’ouvre celui d’une autre. Elles ne se mêlent point. »
Des tiroirs mentaux.
Génial, non ?
Pourtant, ton cerveau peine.
Les neurosciences le montrent :
Quand tu changes de tâche, ton cortex préfrontal doit reconfigurer ses connexions.
C’est comme changer de logiciel sur ton ordinateur.
Cela prend du temps.
Cela consomme de l’énergie.
Et si tu vas trop vite ?
Le conflit est assuré.
Comment faire comme l’empereur ?
→ Différencie tes tiroirs.
Les petits tiroirs (mails, classement, Excel) :
Tu peux les ouvrir et les fermer facilement.
Parfait pour les « bouts d’heure ».
Les gros tiroirs (rédaction, stratégie, création) :
Ils résistent.
Ils demandent du contexte mental.
→ La règle des 5 minutes.
Avant de fermer un gros tiroir, note :
– Ce que tu faisais exactement
– Ce qui était prévu ensuite
– Les éléments clés à retenir
Résultat ?
Tu retrouves le fil immédiatement.
→ Respecte le rythme.
Arrête de sauter d’une tâche à l’autre toutes les 30 secondes.
Ton cerveau n’est pas un processeur.
Il a besoin de temps pour basculer.
Le secret de Napoléon ?
Compartimenter sans culpabiliser.
Quand tu travailles sur A, tu oublies B et C.
Quand tu passes à B, tu fermes A.
Cela paraît simple.
Mais combien gardent douze onglets mentaux ouverts en permanence ?
On s’épuise à jongler au lieu de séquencer.
Essaie cette semaine :
Un tiroir à la fois.
Une fermeture nette avant d’ouvrir le suivant.
Note tes transitions.
Ton cerveau te remerciera.
Et qui sait ?
Peut-être que toi aussi, tu révolutionneras ton domaine tout en gérant tes mails.
Tu n’auras pas Austerlitz au programme.
Mais finir ta journée sans être crevé, c’est déjà ça.
Et toi, tu compartimentes comment ?
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