Alors là, on va remettre les pendules à l’heure.
Tu vois un jeune de 23 ans qui accroche mal une affiche et hop !
Tu en déduis que toute une génération est foutue.
Que l’éducation nationale a échoué.
Que le niveau baisse.
Sérieusement ?
Cette manie de généraliser à partir d’un cas isolé, c’est exactement l’utilisation des biais de généralisation et de confirmation.
Tu cherches des preuves qui confirment ce que tu penses déjà.
Tu veux vraiment évaluer le niveau d’une génération ?
Regarde les innovations qu’elle produit.
Regarde sa capacité d’adaptation.
Regarde comment elle gère des crises que les précédentes n’ont jamais connues.
Ces jeunes que tu critiques, ils jonglent avec des compétences qu’on n’imaginait même pas il y a 20 ans.
Intelligence artificielle, développement web, data analysis, soft skills, gestion de projet agile…
Ils maîtrisent des outils que tu ne comprends même pas, et s’adaptent à un marché du travail que ta génération a complètement défoncé.
Ils adaptent leurs CV en temps réel sur LinkedIn, négocient leurs stages par Zoom et parlent couramment anglais.
Cette génération a développé une capacité d’adaptation et une flexibilité cognitive que les générations précédentes n’avaient pas.
Alors oui, peut-être qu’ils scotchent différemment une affiche.
Alors oui, il y a plus d’étudiants qu’avant.
Et alors ?
Plus d’accès à l’éducation, c’est une victoire, pas une défaite.
Cette nostalgie du « c’était mieux avant », j’en ai ras le bol.
Chaque génération dit ça de la suivante.
Les Grecs anciens se plaignaient déjà que les jeunes ne respectaient plus rien.
Tu veux aider les jeunes ?
Arrête de les juger sur leur façon d’accrocher une affiche.
Juge-les sur leur potentiel.
Et avant de faire ton analyse sociologique de comptoir, demande-toi si tu n’es pas juste en train de projeter tes propres frustrations.
Si vous avez besoin de compétences pour accompagner des jeunes de la nouvelle génération, on peut vous aider. Contacte nous
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