Tu sais ce qu’on essaie de te vendre en ce moment ?
Une « relation » avec l’intelligence artificielle.
Un « lien » avec ton chatbot.
Une « connexion » avec ton assistant virtuel.
OK mais sérieux, avec quoi exactement tu crées cette relation ?
…
Avant d’être une histoire de « relation », l’IA c’est avant tout une histoire de MATHS et d’ALGORITHMES.
Que ce soit Claude, ChatGPT ou Gemini, personne n’échappe à cette réalité fondamentale.
Si je te dis intelligence artificielle, tu penses à quoi ?
Je suis prêt à parier que t’imagines une entité presque humaine. Mais ça reste juste des calculs probabilistes.
Des matrices qu’on multiplie en coulisses.
Des paramètres ajustés par milliers.
Des tokens qui se succèdent selon des probabilités.
Du simple traitement statistique de données.
Et ces grands modèles, là, qui te paraissent si malins…
Ils n’ont ni conscience, ni émotions, ni souvenirs réels.
T’as capté ?
C’est pas une relation.
C’est une simulation. Un mirage. Une illusion de connexion humaine gravée dans notre besoin d’attachement.
Au lieu de t’expliquer que c’est juste des maths, ils te font croire que ces modèles « se souviennent » de toi, qu’ils « apprennent à te connaître ».
C’est précisément ce qui permet leur business model. Parce que rien ne fidélise mieux qu’un lien émotionnel.
Pour ton rapport à l’IA, c’est pareil.
Il est temps de voir ces outils pour ce qu’ils sont : des calculateurs ultra-sophistiqués. Quelque chose qui devrait te faire dire :
« C’est juste un outil, pas un ami »
(Ouais, je suis lucide)
Et tout ce marketing relationnel cache une simple réalité :
-> Des fonctionnalités de « mémoire » qui sont des bases de données
-> Des « personnalités » qui sont des paramètres prédéfinis
-> Des « préférences » qui sont simplement tes données stockées
-> Des « émotions » qui sont des réponses conditionnées
Chaque « relation » n’est qu’une stratégie marketing.
C’est ça, la VÉRITÉ.
Dans un monde où on anthropomorphise tout,
Où les chatbots prennent des noms humains.
Où les assistants simulent des émotions.
Où les interfaces deviennent « conversationnelles ».
Le code reste du code, les maths restent des maths.
Ne dis pas que tu « discutes » avec l’IA. Tu interagis avec un algorithme.
Ne dis pas que l’IA te « comprend ». Elle traite statistiquement tes inputs.
Ne dis pas que vous avez une « relation ». Tu utilises un outil sophistiqué.
L’IA, c’est pas ce que le marketing raconte. C’est des maths. Et des maths sacrément puissantes.
Et ça, aucun storytelling ne peut le changer.
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