La déresponsabilisation des parents, c’est comme une épidémie qui se propage en silence. Personne n’en parle vraiment, mais tout le monde la voit.
Spoiler : C’est pas la faute des écrans, enfin pas que…
Le truc, c’est qu’on est passé d’une époque où Marie-Thérèse, la voisine du 3e, pouvait te remonter les bretelles si elle te voyait faire une connerie, à un monde où même les profs doivent faire gaffe à pas froisser les susceptibilités parentales.
Le fameux *il a dû être provoqué* quand ton gamin met une beigne à un autre…
Mais soyons honnêtes 2 secondes, c’est pas si simple.
Les parents d’aujourd’hui sont pris dans un étau entre:
– Le taf qui bouffe tout
– La pression sociale de la *réussite*
– L’isolement familial (exit la famille élargie qui gérait une partie de l’éduc)
– Les injonctions contradictoires de la société
Résultat ? On compense comme on peut.
Les écrans deviennent les nouveaux baby-sitters, pas par choix, mais par épuisement. C’est tellement plus simple de filer une tablette que de gérer une crise à 20h quand t’as encore 3h de boulot qui t’attend.
Mais attention !
C’est pas forcément une *mauvaise chose* cette évolution !
Pourquoi ?
Parce qu’on est en train de redéfinir ce que ça veut dire *être parent*.
Avant, c’était simple : t’avais un modèle unique, autoritaire, vertical. Tu reproduisais ce que t’avais vécu, point barre.
Aujourd’hui, on se pose des questions, on cherche des alternatives, on essaie de faire mieux (même si parfois on se plante).
Le vrai problème ? On confond *lâcher prise* et *lâcher l’affaire*.
Quelques vérités qui piquent :
1. Non, ton gosse n’est pas ton pote
2. Oui, tu peux dire non (et même tu dois)
3. Les limites, c’est comme le café : sans, c’est l’anarchie
De + en + de parents se réveillent, comprennent qu’il faut trouver un équilibre entre:
– L’autorité nécessaire
– L’écoute bienveillante
– La transmission des valeurs
– L’adaptation au monde moderne
La solution ? Elle est pas dans un bouquin de développement personnel ou sur TikTok.
Elle est dans le retour aux fondamentaux :
– Du temps VRAIMENT passé ensemble
– Des règles claires et justes
– De la cohérence dans les actes
– De l’amour, beaucoup d’amour
Et surtout, faut arrêter avec cette culpabilisation permanente !
Oui, parfois on craque et on file le téléphone.
Oui, parfois on gère mal.
Oui, on fait des erreurs.
Mais c’est pas grave tant qu’on essaie de faire mieux le lendemain.
La parentalité parfaite n’existe pas, elle n’a jamais existé.
Par contre, la parentalité consciente et engagée, ça, c’est possible.
Même avec Netflix et Disney+ dans l’équation.
Alors, les vrais responsables de l’éducation de nos gosses…
C’est encore nous.
Point barre.
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