La métacognition, parlons-en !

Tu sais ce qui me fait vriller ?


Ces formations professionnelles qui se contentent de transmettre des connaissances sans jamais t’apprendre à apprendre. C’est comme si on te donnait une boîte à outils sans mode d’emploi. Absurde, non ?

Laisse-moi te raconter une histoire édifiante.

La semaine dernière, j’ai assisté à une formation où le formateur débitait son contenu comme un automate. Les participants ? Ils prenaient des notes mécaniquement, sans réfléchir à comment ils allaient intégrer tout ça.

Mais la métacognition, ce n’est pas ça. C’est l’art de comprendre comment tu apprends, comment tu progresses, comment tu évolues. C’est cette capacité à prendre du recul sur tes propres mécanismes d’apprentissage.

Tu veux savoir ce qui est vraiment paradoxal ? On passe des années à apprendre des choses, mais personne ne nous apprend à apprendre. C’est comme si on te demandait de construire une maison sans t’expliquer comment utiliser les outils.

Alors voici trois vérités qui dérangent sur la métacognition :

1. Le feedback n’est pas une critique, c’est un cadeau. Quand quelqu’un prend le temps de t’expliquer ce qui ne va pas dans ton travail, c’est une opportunité en or pour progresser. Mais combien d’entre nous se braquent au moindre retour négatif ?

2. La pratique réflexive n’est pas une perte de temps. Prendre 15 minutes chaque jour pour analyser ce que tu as appris, c’est comme faire des gammes pour un musicien. Sans ça, tu joues faux sans même t’en rendre compte.

3. L’apprentissage n’est pas linéaire. Il y a des hauts, des bas, des plateaux. C’est normal, c’est même nécessaire. Mais sans métacognition, tu risques de confondre un plateau avec une impasse.

Tu veux savoir ce qui est encore plus fascinant ? La métacognition, c’est comme un muscle. Plus tu l’exerces, plus elle devient puissante. Et contrairement à ce que certains *experts* voudraient te faire croire, ce n’est pas réservé à une élite intellectuelle.

Mais attention, je ne vais pas te mentir : intégrer la métacognition dans ton développement professionnel demande de l’effort. C’est comme apprendre une nouvelle langue. Au début, c’est déroutant, parfois même frustrant. Mais une fois que tu maîtrises les bases, ça devient naturel.

Alors, la prochaine fois qu’on te propose une formation, pose-toi ces questions :
– Comment est-ce que j’apprends le mieux ?
– Quels sont mes points forts et mes points faibles ?
– Comment puis-je transformer cette expérience en apprentissage durable ?

La métacognition, ce n’est pas un concept nébuleux réservé aux psychologues. C’est un outil puissant qui peut transformer radicalement ta façon d’apprendre et de progresser.

Et si tu penses que c’est trop compliqué, rappelle-toi : la seule vraie erreur, c’est de ne pas essayer d’apprendre de ses erreurs.

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