Ces personnes, souvent qualifiées de génies incompris, voient-elles vraiment le monde autrement ?
Je vais être direct : la plupart des idées reçues sur eux sont fausses.
J’ai écouté avec attention le podcast avec Franck Ramus et Nathalie Clobert.
Ils ont démoli beaucoup de mythes.
Les clichés viennent d’un biais d’observation chez les HPI qui consultent, souvent pour d’autres souffrances.
Prépare-toi, tes certitudes risquent de vaciller.
Mais alors, c’est quoi un HPI ?
C’est simple : un QI supérieur ou égal à 130.
Cela concerne environ 2% de la population.
Rien de plus.
Pas de super-pouvoirs.
Pas de sixième sens.
Juste un cerveau qui fonctionne différemment dans certains domaines.
On nous présente souvent le HPI comme un surdoué torturé, hypersensible, incompris.
Mais la science dit autre chose.
La majorité des HPI vivent normalement.
Beaucoup réussissent professionnellement.
Certains ignorent même leur HPI.
Surprenant, non ?
Imagine un enfant qui s’ennuie en classe.
On lui fait passer un test.
Résultat : HPI !
Problème réglé ?
Pas si vite.
Son ennui peut venir d’ailleurs :
Un manque d’intérêt pour la matière, un TDAH non détecté, ou un enseignement mal adapté.
Le vrai danger, c’est de s’arrêter au chiffre du QI.
C’est comme aller chez le médecin pour un mal de ventre.
Il te dit : « Vous avez un groupe sanguin rare » et te renvoie chez toi.
Tu serais perdu, non ?
J’ai vu trop de diagnostics HPI masquer d’autres réalités :
Autisme, troubles anxieux, TDAH…
Conséquence ?
Errance, souffrance, identité fragile.
À l’école, il n’y a pas de règle unique.
Certains HPI s’ennuient.
D’autres excellent.
D’autres encore rencontrent les mêmes difficultés que tout le monde.
Quelles solutions ?
Sauter une classe, proposer des exercices plus complexes, travailler en groupe de pairs.
Mais il faut s’adapter aux besoins réels, pas juste au QI.
Tu te demandes si tu es HPI ?
Ou si ton enfant l’est ?
Voici le seul vrai conseil :
Ne cherche pas une étiquette.
Cherche à comprendre les besoins et les forces.
Un bilan complet, fait par des professionnels ? Oui.
Se focaliser sur un chiffre ? Non.
En résumé :
Le HPI n’est ni une maladie, ni un super-pouvoir.
C’est une caractéristique cognitive parmi d’autres.
Ce n’est pas l’étiquette qui compte.
C’est la façon dont on apprend à vivre avec nos particularités.
Au fond, on veut tous la même chose :
Être compris pour ce que l’on est vraiment.
PS : en commentaire, des lectures pros sur le sujet et le lien vers le podcast.
PPS : si t’as besoin d’un bilan complet et pas juste d’un test de QI, contacte-nous !
📘 Idées reçues sur le haut potentiel intellectuel, N. Clobert, éd. Le Cavalier Bleu
📗 Psychologie du haut potentiel, N. Clobert, éd. Carrefour des psychothérapies
📰 Tribune “Cessons de pathologiser les HPI” – L’Express, mai 2025
🧠 Blog Ramus Méninges – Synthèses sur les QI élevés et la santé mentale
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