Je ressens, donc je crée.
Mais parfois, par excès de rationalité et parce que la pression sociale est trop forte, on est tenté de fragmenter notre rapport à l’art.
Le fragment va se substituer à l’expérience globale.
Voir une œuvre va nous donner l’impression d’avoir tout compris.
Un exemple parfait : je décide d’apprécier l’art contemporain.
J’ai quelques notions sur le sujet et les barrières culturelles sont fortes.
Je visite des musées mais j’estime que la compréhension du contexte historique et social est secondaire.
« Je décide d’apprécier l’art » devient « Je décide de visiter le Centre Pompidou ».
Lorsque tu décides de t’ouvrir à l’art pour enrichir ta vie, tu fais très exactement ce que fait une personne qui souhaite comprendre la physique quantique en lisant un magazine de vulgarisation.
Tu fragmentes. Et tu vis une demi-expérience.
Par exemple, tu t’extasies devant une toile abstraite dans une galerie.
Et tu estimes que l’étude des mouvements artistiques est accessoire, parce que selon toi, l’essentiel est dans le ressenti.
Pour ainsi dire, tu achètes un beau cadre et tu ignores la profondeur de l’œuvre qu’il contient.
Or l’art est complexe, intégratif, composé d’éléments interdépendants : l’esthétique, l’histoire, mais aussi l’émotion, la technique, toutes les dimensions culturelles et sociales.
L’art demande une approche holistique et une ouverture d’esprit totale !
Sans ça, ce que tu perçois d’un côté, tu le manques de l’autre, dans une confusion totale et une frustration chronique.
Sans ça, ta sensibilité artistique indiquera un déficit de compréhension profonde.
Sans ça, le « vide » dans ton expérience esthétique portera un nom : l’ignorance.
Si tu décides de t’ouvrir à l’art, explore toutes ses dimensions et plonge-y entièrement !
Car…
Une vraie connexion vaut un enrichissement décuplé.
PS : On ne peut évidemment pas TOUT COMPRENDRE mais on peut et doit ressentir pleinement.
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