« L’IA est le petit train miniature des ultra-riches. »
Cette phrase de Jancovici m’a percuté alors que j’utilise moi-même l’IA tous les jours dans mon business.
Contradiction ? Certainement.
Hypocrisie ? Peut-être un peu.
Révélateur ? Absolument.
109 milliards pour développer l’intelligence artificielle.
1 milliard pour l’Office national des forêts.
La forêt française agonise pendant qu’on perfectionne des algorithmes qui génèrent des images de chats en costard-cravate.
Est-ce vraiment l’ordre de priorité que nous voulons pour notre société ?
Ce qui me frappe chez Jancovici, c’est sa capacité à déconstruire le bullshit techno-solutionniste avec une précision chirurgicale.
Car au fond, l’IA n’est pas le problème. C’est l’idéologie qui l’accompagne.
Cette croyance aveugle que la technologie résoudra magiquement tous nos problèmes, sans jamais parler des ressources qu’elle engloutit.
Les ressources sont FINIES. Les métaux rares s’épuisent. L’énergie se raréfie.
Et pendant ce temps, on construit des datacenters qui consomment l’équivalent énergétique d’une ville moyenne pour entraîner le prochain modèle de langage qui te suggérera quoi manger ce soir.
À quel moment avons-nous collectivement perdu la raison ?
« L’IA est essentiellement promue par les 5% de la population qui n’ont pas de problème. »
Cette phrase résume tout. Les ultra-riches s’amusent avec leurs jouets numériques pendant que 90% de la population se demande comment survivre au prochain effondrement.
Je ne suis pas anti-technologie. J’utilise l’IA quotidiennement.
Mais j’essaie de garder les yeux ouverts sur ce qu’elle représente vraiment : un moyen, pas une fin.
Quand le moyen devient la fin, tu sais que quelque chose ne tourne pas rond.
La sobriété ne signifie pas retourner à l’âge de pierre. Elle signifie allouer nos ressources limitées aux priorités réelles.
L’eau potable. L’air respirable. Des écosystèmes fonctionnels. Une planète habitable.
Alors oui, j’utilise l’IA comme un outil pratique.
Mais je refuse catégoriquement la vision d’un futur où nous finirons tous par manger de la bouillie protéinée dans un bunker climatisé pendant que des robots nous divertissent avec des hallucinations numériques.
Le petit train miniature des ultra-riches roule à pleine vitesse.
Mais les rails se terminent au bord du précipice.
À toi de choisir comment tu montes à bord.
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