Nous faisons beaucoup de bruit, nous nous agitons beaucoup et blablatons sans cesse.
J’observe autour de moi cette frénésie constante, cette course effrénée vers je ne sais quoi.
Dans les bureaux, les open spaces, les restaurants, les rues – partout le même ballet incessant. Des gens qui courent, qui parlent fort, qui gesticulent, qui tapent sur leurs claviers comme si leur vie en dépendait.
Mais pourquoi tant d’agitation ?
Prenons un peu de recul.
Quand tu regardes une photo de la Terre prise depuis l’espace, que vois-tu ?
Une petite bille bleue, fragile, qui flotte dans l’immensité du cosmos.
Et nous, sur cette bille, nous ne sommes que des grains de poussière microscopiques.
Pourtant, nous nous comportons comme si nous étions le centre de l’univers. Comme si nos petites préoccupations quotidiennes avaient une importance capitale.
Nous passons nos journées à nous inquiéter pour des deadlines, des objectifs, des KPIs. Nous stressons pour des réunions, des présentations, des entretiens.
Mais au final, qu’est-ce qui compte vraiment ?
J’ai fait une expérience récemment. Je me suis assis sur un banc dans un parc, sans téléphone, sans montre, sans rien. J’ai simplement observé.
J’ai vu les arbres danser dans le vent. J’ai entendu les oiseaux chanter. J’ai senti le soleil sur ma peau.
Et j’ai réalisé quelque chose d’important : tout ce bruit que nous faisons n’est qu’une tentative désespérée de masquer notre insignifiance.
Nous avons peur du silence car il nous renvoie à notre condition : nous ne sommes que des êtres éphémères sur une minuscule planète perdue dans l’immensité.
Mais cette réalisation, loin d’être déprimante, peut être libératrice.
Si nous ne sommes que poussière, alors pourquoi nous prendre autant au sérieux ? Pourquoi ne pas simplement profiter de l’instant présent ?
La prochaine fois que tu te sentiras submergé par le stress et l’agitation, fais une pause. Respire. Regarde le ciel.
Rappelles-toi que nous ne sommes que des grains de poussière cosmique. Et c’est peut-être là notre plus grande chance : être libres d’être simplement nous-mêmes, sans pression, sans attentes.
Alors oui, quelque chose a merdé.
Nous avons oublié notre vraie nature.
Nous nous sommes perdus dans le bruit et la fureur.
Mais il n’est jamais trop tard pour retrouver le chemin du silence et de la paix intérieure.
Après tout, la poussière d’étoiles que nous sommes a peut-être encore quelques secrets à nous révéler.
Suis nous sur LinkedIn pour pleins de tips et de contenus dédiés aux parents et aux acteurs de l’éducation.