J’y ai cru aussi.
Puis j’ai découvert que 38 scientifiques de renom venaient de lancer un SOS planétaire contre les « bactéries miroir ».
Spoiler : la réalité dépasse parfois la fiction, et c’est rarement une bonne nouvelle.
J’étais tranquillement en train de siroter mon café en lisant Science (oui, je sais, je devrais sortir plus souvent) quand je suis tombé sur cet article alarmant.
Des Prix Nobel et chercheurs de l’Institut Pasteur qui tirent la sonnette d’alarme sur une technologie qui n’existe même pas encore !
Sauf que là, c’est sérieux.
Ces bactéries miroir, c’est quoi au juste?
Imagine un monde parallèle où tout est inversé. Où ta main droite devient ta main gauche. Où tout ce qui tourne dans un sens tourne dans l’autre.
C’est exactement ce que seraient ces bactéries : des organismes construits avec des molécules qui sont l’image miroir des nôtres.
Dans la biologie normale :
→ Les protéines sont construites avec des acides aminés « gauchers »
→ Les sucres sont « droitiers »
→ Les enzymes reconnaissent leurs cibles
→ Ton système immunitaire détecte les intrus
Avec les bactéries miroir :
→ Tout est inversé comme dans un miroir
→ Ton système immunitaire devient complètement aveugle
→ Pas de prédateurs naturels pour les contrôler
→ Elles pourraient se multiplier sans aucune restriction
(Ceci n’est pas une publicité pour le prochain film catastrophe de Netflix)
J’ai d’abord pensé : « Bah, ces scientifiques exagèrent sûrement, comme d’habitude. »
Puis j’ai vu qui signait l’appel : Greg Winter, Jack Szostak… des Prix Nobel ! Quand ces gens-là s’inquiètent, c’est un peu comme si les meilleurs pilotes du monde te disaient que les freins de ta voiture ne sont pas fiables.
Tu écoutes.
Ils ne disent pas que toute la recherche sur les molécules miroir est à jeter. Ces molécules pourraient révolutionner la médecine avec des médicaments plus durables, résistants aux enzymes qui normalement les détruisent.
C’est comme avoir un super-héros immunisé contre la kryptonite.
Le problème, c’est quand on passe de molécules isolées à des organismes entiers. Là, on entre en terra incognita.
Bref, si tu devais retenir une chose de ce post :
La science la plus fascinante est souvent celle qui nous oblige à nous arrêter et nous demander : « Est-ce qu’on devrait vraiment faire ça ? »
Et toi, tu préfères avancer à tout prix ou prendre le temps de réfléchir aux conséquences ?
Suis nous sur LinkedIn pour pleins de tips et de contenus dédiés aux parents et aux acteurs de l’éducation.