Tu te souviens de ton prof de maths en 4ème ?
Celui qui t’a dit devant toute la classe que tu n’arriverais jamais à rien.
Que les maths, c’était la base, et que si tu n’y comprenais rien, tu étais fichu.
Tu t’en souviens, de cette boule au ventre chaque mardi matin ? De ces copies griffonnées de rouge que tu cachais à tes parents ?
Tu as fini par le croire.
Tu t’es dit que tu n’étais pas fait pour les études.
Que ton cerveau n’était pas assez bon.
Que certains naissaient intelligents, et d’autres non.
Puis un jour, tu as découvert que tu pouvais réparer n’importe quel appareil électronique en quelques minutes, juste en le démontant.
Que tu savais naturellement organiser des équipes et résoudre des conflits.
Que tu pouvais mémoriser des centaines de plantes et leurs propriétés sans effort.
Mais à l’école, on continuait de te demander de grimper à l’arbre comme tout le monde. Peu importe que tu sois un éléphant, un poisson ou un singe. Même examen pour tous : « escaladez cet arbre ! »
Le singe, tout content, grimpe en 3 secondes.
L’oiseau vole jusqu’en haut, facile.
Le poisson se débat sur le sol.
L’éléphant regarde le tronc, dépité.
Tu as les mains moites. La gorge serrée.
Tu as l’impression d’être un imposteur parmi tous ces grimpeurs d’arbres.
La standardisation de l’éducation, c’est exactement ça.
Selon une étude de l’OCDE, plus de 30% des élèves ne se sentent pas à leur place dans le système scolaire traditionnel.
Et pourtant, on continue.
Le plus absurde ? Une fois adulte, tu te compares aux autres. Tu te focalises sur tes faiblesses. Tu t’inscris à des formations qui ne correspondent pas à ton talent.
Tu essaies encore de grimper à cet arbre alors que tu es peut-être fait pour nager, creuser ou voler.
C’est comme ça qu’on se retrouve avec des poissons dépressifs qui pensent qu’ils sont nuls, alors qu’ils n’ont juste jamais eu l’occasion de montrer ce qu’ils valent dans l’eau.
À un moment, il faut se regarder en face et se demander pourquoi on perpétue ce système.
Car chaque fois qu’on demande à un éléphant de grimper à un arbre, on perd l’opportunité de découvrir sa force exceptionnelle pour déraciner ce même arbre.
Alors, arrête de te juger selon des critères qui ne te correspondent pas.
Tu n’es pas un échec.
Tu es juste évalué sur le mauvais terrain.
Crois-moi, mieux vaut exceller dans ton élément naturel que de passer ta vie à essayer de grimper à un arbre qui n’est pas fait pour toi.
Et toi, quelle est ta vraie force, celle que l’école n’a jamais su voir ?
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