Au début, ils se disent que ce n’est rien.
Juste une petite hésitation sur leurs choix d’orientation.
Un simple doute sur leurs capacités.
Puis, les pensées négatives s’installent sournoisement :
« Je ne suis pas fait pour ces études-là »
« C’est trop cher pour moi »
« Je ne serai jamais à ma place dans cette école »
Et la spirale infernale commence.
Les chiffres sont là, implacables :
73% des jeunes sont perdus dans leurs choix
57% s’autocensurent
15 points d’écart d’estime de soi entre les jeunes CSP+ et les autres
Mais qu’est-ce qui se cache derrière cette autocensure ?
Premier frein : l’argent
55% des jeunes s’interdisent certaines formations à cause des frais de scolarité ou du déménagement nécessaire.
Ils se disent « C’est pas pour moi, je n’ai pas les moyens ».
Deuxième frein : le syndrome de l’imposteur
Même à niveau scolaire égal, ces jeunes doutent.
Ils se répètent « Je ne serai jamais à la hauteur »
« Les autres vont voir que je ne suis pas à ma place »
Troisième frein : la perception du niveau académique
Ils s’imaginent que c’est trop dur, trop élevé pour eux.
Même avec d’excellentes notes, ils hésitent.
Cette autocensure, c’est comme un mur invisible.
Un mur que ces jeunes construisent eux-mêmes, brique par brique.
Chaque doute est une nouvelle brique.
Chaque peur est du ciment qui solidifie ce mur.
Et le plus terrible ?
C’est que ce mur n’existe que dans leur tête.
Parce que la vérité, c’est que :
– À niveau scolaire égal, ils ont autant de chances de réussir que les autres
– Des solutions de financement existent
– Le sentiment d’imposture touche même les plus brillants
Alors comment briser ce cercle vicieux ?
Il faut accompagner ces jeunes.
Leur montrer des exemples de réussite qui leur ressemblent.
Leur expliquer les dispositifs d’aide qui existent.
Leur redonner confiance en eux.
Parce que l’orientation, ce n’est pas une question de milieu social.
C’est une question de motivation, de travail et d’accompagnement.
Chaque jeune mérite de pouvoir choisir son avenir sans se censurer.
Sans se dire « ce n’est pas pour moi ».
Sans construire ce mur invisible qui l’empêche d’avancer.
Alors la prochaine fois que vous croisez un jeune qui doute,
Que l’autocensure est un poison dont il faut se débarrasser.
Et que son avenir lui appartient.
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Source de l’étude : Article 1
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