Me dis pas que t’as jamais fait ça. On est tous pareils.
Tu te regardes dans le miroir -> Tu te poses des questions -> Tu cherches ton « vrai moi ».
Et après ?
Tu médites -> Tu lis des bouquins de développement personnel -> Tu cherches encore.
Et après ?
Tu cherches, tu creuses, tu doutes. Un cycle sans fin.
C’est comme essayer de vider l’océan avec une passoire. Tu peux y passer ta vie entière… ça reste l’océan.
« Mais se connaître soi-même, c’est la base pour évoluer ! »
Oh du calme Jean-Michel Épanouissement !
Clément Rosset, dans son livre « Loin de moi », balance une vérité qui fait mal : notre identité sociale EST notre seule identité réelle. Le reste ? Une pure illusion.
Pas une opinion. Une conclusion philosophique. Et pas que la sienne : Montaigne et Pascal pensaient pareil.
Alors quand t’es coincé dans cette quête d’identité, t’as deux options :
– Te torturer mentalement jusqu’au burn-out existentiel
– Comprendre que la vraie vie se passe AILLEURS qu’autour de ton nombril
Pour changer ça, faut comprendre un principe fondamental :
« La connaissance de soi est à la fois inutile et inappétissante… Et moins on se connaît, mieux on se porte. »
Autrement dit, la meilleure façon de vivre pleinement est d’AGIR. L’existence demande une certaine insouciance de soi sans laquelle tu n’entreprends jamais rien.
Parce que ton « moi profond », ton « essence véritable », ton « authenticité »…, ça reste de la littérature. Du vent. Une chimère.
Que tu sois profond ou superficiel, peu importe.
Tu peux simplement vivre et agir, sans cette quête permanente qui te bouffe.
Tu deviens libre !
Alors, est-ce que l’introspection est à proscrire ?
Non. Elle a son utilité dans certains contextes.
Est-ce qu’elle est obligatoire pour vivre intensément ?
Non plus. Et encore moins si elle te paralyse.
Attention quand même !
Je suis pas en train de te dire que réfléchir c’est mal et qu’il faut foncer tête baissée partout.
On parle d’une alternative sérieuse à cette obsession moderne de la quête identitaire. De se libérer d’un poids inutile. D’arrêter de se prendre la tête pour des questions qui n’ont pas de réponses.
Parce que selon Rosset, la question « Qui suis-je ? » est un frein tant à l’existence qu’à l’activité.
Alors que la question « Qu’est-ce que je peux faire maintenant ? », elle, te met en mouvement.
Tu préfères te connaître ou vivre ? Méditer sur ton essence ou créer quelque chose ? Contempler ton nombril ou mordre dans la vie ?
T’es de quelle team ?
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